Se reconvertir, est-ce repartir à zéro ?

Ça fait des mois que tu laisses tes envies murir et que ton projet s’affine de plus en plus, ça germe, ça grandit…  et d’un coup, au moment de passer à l’action, de faire les toutes premières démarches, tu es immobilisé, bloqué ! Que se passe-t-il ?

Une croyance qui était probablement là depuis longtemps ressurgit. Elle était bien cachée à un niveau inconscient ou au contraire se manifestait comme un refrain qui revient régulièrement en tête et qu’on chasse de son esprit pour ne pas trop y réfléchir : « attention, se reconvertir, c’est repartir à zéro » ! Es-tu vraiment prêt à faire ce sacrifice ? A redevenir une toute petite pousse fragile alors que tu avais pris racine, que tu étais un bel arbre ?

Les mots sont importants. Oui oui, ce mot notamment :  ZERO ! Repartir à zéro.  Forcément, quand tu te dis cela, ton cerveau imagine que tu recules. C’est comme un arrêt brutal suivi d’une marche arrière en accéléré jusqu’à ce fameux point zéro. Pas très agréable comme sensation !

J’ai fait un petit schéma pour te montrer ce qui peut se passer mentalement quand on imagine qu’on va repartir à zéro :

Repartir à zéro

Alors prenons le temps ensemble de tordre le cou à cette vilaine croyance. Non, on ne repart jamais à zéro, c’est faux et surtout, c’est strictement impossible. Tu le vois sur le schéma, repartir à zéro en terme de compétences, d’expérience reviendrait à faire un retour dans le temps !

Tu as un certain nombre d’années d’expérience professionnelle derrière toi, elles ne vont pas s’effacer par le processus de reconversion. On ne redevient pas une jeune pousse quand on est déjà un bel arbre !

Voici la version que je propose à ton cerveau d’intégrer à la place :

Bien sûr, il est souvent nécessaire de se former lorsque l’on veut changer de métier. On ajoute alors une nouvelle corde à notre arc, un nouvel outil, une nouvelle technique. Notre expérience et nos compétences rendent cette formation efficace et bien plus riche même si en apparence parfois, il n’y a pas de lien entre ce que nous savions faire et ce que nous apprenons de nouveau. De très nombreuses compétences sont transférables et notre regard sur notre nouveau métier est enrichi par toute notre expérience passée ce qui nous rend unique dans notre manière de le pratiquer.

Je vais même aller plus loin. Parfois, même sans formation, même avec peu d’expérience, quelqu’un peut exercer un nouveau métier de façon talentueuse. Je connais un informaticien qui a décidé un jour de racheter une crêperie avec sa femme qui était commerciale. Il s’est formé à la fabrication des crêpes et galettes pendant une semaine et ils ont monté leur projet tous seuls. Aucune expérience dans la restauration, ni dans la gestion, une formation technique on ne peut plus courte alors tout s’est joué dans la confiance qu’ils avaient dans leur projet, dans leur capacité à utiliser toutes les compétences acquises auparavant et dans leur passion pour la cuisine et l’accueil des clients. Le risque était bien plus élevé, je te l’accorde mais ils auraient aussi pu se former longuement, aller acquérir de l’expérience avant de se lancer et échouer. Qui sait ? Eux savaient, sentaient que c’était la bonne méthode pour eux. Et leur exemple permet de montrer qu’il n’y a pas un seul chemin qui passerait forcément par de longues années sans revenu et dans l’incertitude.

Changer nos croyances limitantes en nouvelles croyances qui libèrent est très puissant. Je t’invite à entrer dans cette démarche que je propose aussi dans mes accompagnements.

 

Pour découvrir l’accompagnement « Ose inventer ton métier ou le vivre à ta façon » :

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