3 clés pour bien vivre les fêtes

Tous les ans, des gens me disent qu’ils appréhendent la période des fêtes de fin d’année, que c’est une sorte d’épreuve pour eux. Chaque fois que ce type de ressenti m’est confié, il l’est du bout des lèvres avec une sorte de honte ou de culpabilité. Bah oui, cette période est une injonction à la joie, au partage, à la bonne humeur ! Et si toi tu ne ressens pas les choses comme ça ?

D’abord, je trouve intéressant de revenir à l’origine de tout cela. Que fêtons-nous ? De la naissance de Jésus, en passant par Saint Nicolas, le père noël, le solstice ou le changement d’année, ou peut-être même encore autre chose, tu t’y retrouves toi ? Franchement, il y a un tel empilement de symboles, de spiritualité et parfois juste de marketing qu’on peut avoir une sensation d’overdose tout à fait justifiée.

Père Noël

Alors ma clé n° 1 : FAIRE LE TRI

Si tu trouves que tout cela n’a pas de sens ou peut-être trop de sens (je te comprends), tu peux prendre un temps pour faire le tri et ne garder que ce qui te parle à toi. Quels sont les symboles que tu aimes dans ces fêtes ? Y-a-t-il dans les rites liés à noël ou au nouvel an une dimension spirituelle que tu as envie de célébrer ?

Tu peux lire des textes, enquêter sur l’origine des symboles et rituels, proposer un échange en famille autour de la question et choisir de te connecter à la dimension ou aux dimensions qui résonnent le plus pour toi.

Ensuite, il y a la dimension émotionnelle de cette période, c’est à dire ton vécu en lien avec ces moments. Dans ton histoire, il y a peut-être eu des fêtes de fin d’années chargées d’émotions difficiles, intenses ou douloureuses. Ton corps et ton esprit ont associé ce moment et ces émotions et elles se réveillent automatiquement chaque fois que les fêtes approchent.

cadeau

Ma 2ème clé : ACCUEILLIR

Ce que je te propose, c’est de te faire le plus beau des cadeaux : accepter que ces évènements ont encore des conséquences dans ton présent, accueillir ces émotions fortes et inconfortables dans ton corps et te donner le droit de ressentir ça. Peut-être souhaites tu en faire quelque chose comme :

  • faire le point sur ce qui avance et ce qui bloque encore et reconnaitre le chemin parcouru. Tu peux même le célébrer.
  • te libérer de certaines émotions qui ne t’apportent plus rien de constructif aujourd’hui en utilisant un moyen que tu aimes pour faire cela (écriture, marche, dessin,…) ou en te faisant accompagner
  • prendre une décision, même toute petite pour continuer à avancer

Et puis, il y a cette obligation au bonheur partagé, aux échanges de cadeaux, aux repas gargantuesques, aux couchers tardifs. Peut-être que tout ça est cool pour toi et que tu l’attends même avec impatience comme la plupart des enfants ? Peut-être aussi que tu es écœuré rien qu’à y penser parce que c’est tellement trop ! Ou aussi parce que cela ne respecte pas tes besoins en terme de rythme, d’alimentation, de calme ou autre ?

Licornes

Ma 3ème clé : IMAGINER

Ce dont je rêve pour toi, c’est que tu t’autorises à imaginer les fêtes telles que tu voudrais les vivre, comment tu aimerais qu’elles se déroulent concrètement. Fais le dans ton imagination, dessine les ou décris les dans ton journal ou bien raconte à quoi elles ressembleraient à quelqu’un qui peut te comprendre, comme tu veux ! Fais le sans te censurer du tout, sans te demander si ton père ou ta cousine accepterait cette nouvelle version, fais le juste pour toi !

Et puis, repère dans ce que tu as inventé ce qui serait déjà possible dès cette année. Quel serait le plus petit pas qui peut te conduire sur le chemin de ce rêve ? Et ensuite, qu’est-ce qui serait faisable l’année suivante ? Est-ce que c’est un sujet sur lequel je peux faire des propositions concrètes ?

Parfois, on croit qu’on n’a pas le choix, que les autres sont tous contents comme ça et on ne veut pas déranger ou donner l’impression de critiquer. Et puis, on ose, on propose quelque chose et là, surprise (agréable !), l’entourage est ravi, on découvre que d’autres aussi sont lassés de certaines routines et contents (je dirais même libérés) à l’idée que ça puisse changer.

Et si c’était ça la magie de noël ?

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